16 - 17 Juillet 1980 - Auberge de Béersheva

Mercredi 16 Juillet – Auberge de Béershéva

 

Couchage sur la plage au bord de la Mer Rouge.                                 

 

Guedi, amoureux de cette montagne, nous emmène au soleil levant dans le Cañon, et nous parle longuement de l’importance de ces lieux qui sont un don de Dieu, du respect de la nature, et aussi de l’intérêt que le Sinaï ait été rendu aux Égyptiens (et pourtant, il aime son pays, mais c’est un homme de paix).

 

Nouveau bain dans la féerie des coraux et poissons multicolores. La vie à profusion touchant le désert.

 

Musée de la mer à Eilat : immense aquarium, poste d’observation sous-marine

 

                   

 

   

Retour à Béer Sheva par la route de l’intérieur. Le désert de Paran (Deut 11 – Habaquq : la fidélité)

Petit incident de route : un pneu crevé, un mouton tué, une bédouine en colère…

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

Piliers de Salomon, mines de cuivre de Timna. Temple de Moïse (madianite)

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à l’auberge de jeunesse de Béershéva. En défaisant son sac, Raymond découvre dans son pantalon roulé, un scorpion qui a du se loger là pendant la nuit sur la plage. Les soldats israéliens, qui n’en ont jamais vu, sont curieux de le découvrir.

 

 

 

 

 

Célébration : Ps 95 : « Il tient dans sa main les gouffres de la terre, les crêtes des montagnes sont à lui. À lui la mer, c’est lui qui l’a faite, et les continents que ses mains ont formés… Ne durcissez pas votre cœur comme à Mériba, comme au jour de Massa, dans le désert, où vos pères m’ont défié et mis à l’épreuve, alors qu’ils m’avaient vu à l’œuvre ».

Dt 2 – 4, 10-14 – 6, 10-13 – 7, 7-10 – « Si le Seigneur s’est attaché à vous et s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le moindre de tous les peuples… S’il vous a fait sortir d’une main forte et vous a rachetés de la maison de servitude, c’est que le Seigneur vous aime et tient le serment fait à vos pères ».

Ps 145 – « D’une génération à l’autre on vantera tes œuvres, on proclamera tes prouesses. Je répéterai le récit de tes miracles, on dira la puissance de tes prodiges et je raconterai tes hauts faits. On célébrera le souvenir de tes immenses bienfaits, on acclamera ta justice ».

 

Tour de table de ce qui nous a marqués au Sinaï

-          le Haut lieu où le granit rouge, solide, a surgi des massifs de grès noir…

-          le silence..

-          la lutte pour la vie, des plantes avec leurs défenses, leur force pour arracher l’eau des profondeurs, la retenir, se protéger des chèvres et des chameaux.

-          Le parfum de beaucoup de plantes.

-          La lutte pour la vie des bédouins.

-          La vie en plein désert, là où on s’y attend le moins, découverte grâce à Guedi

-          « la Rencontre », nom du village bédouin au pied du Sinaï… qui va être le lieu de la rencontre de Dieu.’ Moïse déployait la tente, à bonne distance du camp et l’appelait « Tente de la Rencontre ». et quiconque voulait rechercher le Seigneur sortait vers la tente de la rencontre… La nuée descendait et se tenait à l’entrée de la tente, le Seigneur parlait à Moïse face à face, comme on se parle d’homme à homme’ (Exode 33, 7-11)

-          L’exigence à laquelle on est conduit pour que le groupe vive.

-          Guédi, avec son fils, qui nous parle de la confiance en Dieu, de la tendresse de Dieu.

 

Jeudi 17 Juillet – Besoin de s’hydrater

 

 

Repos à l’auberge de Jeunesse de Béershéva…ville de 100.000 hab. en plein désert du Néguev

 

Douche – Lessive … en attendant la célébration sur le thème de l’eau !

 

Nous pouvons observer des militaires israéliens qui cantonnent près de nous se préparer pour leur prière : ils s’entourent les poignets de lanières et s’attachent des téfilins  sur le front : ce sont deux petites boites de cuir noir qui contiennent manuscrits quatre grands textes de la Torah, dont le « Schéma Israël ». Se doutent-ils qu’ils côtoient des chrétiens, dont plusieurs prêtres catholiques et des religieuses ? Non, sans doute, mais c’est on ne plus naturel pour eux de déployer leur rituel.

 

Visite du musée (avec instruments agraires) et du Tell

 

Célébration autour du thème de l’eau

 

-          Genèse 26, 15-25 : « Isaac creusa de nouveau les puits qu’on avait creusé au temps d’Abraham son père et que les Philistins avaient comblés après la mort d’Abraham. Il leur donna les mêmes noms que son père leur avait donnés. Les serviteurs d’Isaac creusèrent dans l’oued et trouvèrent là un puits d’eaux vives…. De là, il monta à Beershéva. Le Seigneur lui apparut cette nuit-là et dit : ‘Je suis le Dieu d’Abraham ton père, ne crains pas car je suis avec toi. Je te bénirai et rendrai prolifique ta descendance… Ce jour-même, les serviteurs d’Isaac vinrent lui apporter des nouvelles du pits qu’ils creusaient. Ils lui dirent : ‘Nous avons trouvé de l’eau’. Il appela ce puits Shivéa ; c’est pourquoi aujourd’hui encore la ville a pour nom ‘Béer-Shéva – c'est-à-dire le Puits-du-Serment’

-          Psaume 42 : « Comme une biche se penche sur le cours des eaux, ainsi mon âme penche vers toi, mon Dieu J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant ».

-          Is 41, 17-18 : « Les malheureux et les pauvres cherchent de l’eau et rien ! Leur langue est desséchée par la soif. Moi, je ne les abandonnerai pas. Sur les montagnes dénudées je ferai couler des fleuves et dans les vallées des sources.C’est en étang que je changerai le désert et la terre sèche en source d’eau ».

-          Jean 7,37-38 : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. De son sein couleront des fleuves d’eau vive ».

 

Je trouve sur mon cahier cette petite note : « Glaces de la St Camille » Pas de doute notre ami Camille Raimbaud, dont c’était la fête nous a payé une glace… Encore mieux que l’eau ! Merci Camille.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

       

 

 

 

 

     

 

                               

 

 

 

 

       

 

 

 

 

     

 

                             

 

                                                                                                                               

 

 

 

 

       

 

 

 

 

     

 

                               

 

 

 

 

       

 

 

 

 

     

 

                             

 

                                                                                                                             

Le scorpion du pantalon de Raymond